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L’art de l’iconographie ukrainienne et les ateliers en France

21 Mar 2013
Icônes cours

L’iconographie représente une grande partie du patrimoine ukrainien. Des églises et des édifices religieux, de nombreux musées et galeries gardent des vrais chef-œuvres magnifiquement interprétés.

Le rôle principal dans l’histoire de l’iconographie revient à Byzance. C’est ici, lors des conciles œcuméniques, que les premières règles ont été formulées et imposées. Cet art a ensuite gagné tout l’empire byzantin : la péninsule balkanique (Albanie, Bulgarie, Grèce…), la Crète, Chypre, l’Asie mineure, la Syrie, la Palestine, l’Egypte et est arrivé en Ukraine, la Russie, d’abord à Kyïv, puis Novgorod et Moscou.

L’iconographie a beaucoup influencé l’art en Europe occidentale. L’art italien du VIIIème au XIIIème siècle, puis, réciproquement, à partir du XVIème et XVIIème siècle l’art de la renaissance italienne a influencé à son tour l’art de l’iconographie.

Dans la religion gréco-catholique et orthodoxe d’Ukraine, les icônes ne sont pas de simples symboles. Leur signification dépasse la définition d’objet d’art. C’est la présence de Dieu et son mystère que l’icône doit en premier lieu exprimer. L’icône est donc « annonce de la Bonne Nouvelle » qui se manifeste à l’homme par le moyen de l’image.

Aujourd’hui, l’iconographie est répandue dans le monde entier et des écoles se multiplient.

En France, Hania Pinkowicz, iconographe catholique du rite byzantin, d’origine ukrainienne, propose des ateliers d’iconographie et enseigne l’art de l’icône.

Mme Pinkowicz maîtrise les différentes techniques iconographiques et restaure également des icônes anciennes. Elle donne des cours à Paris; elle a ouvert deux ateliers d’iconographie, à Montpellier chez les Dominicaines des Tourelles, et à Perpignan chez les Clarisses. Chaque année elle organise des stages d’été. Son enseignement est une démarche spirituelle : les élèves apprennent à peindre dans le respect de la tradition, dans le silence et les prières. Elle enseigne également à Caen, à Evreux, à Montélimar, et a proposé des stages à la maison familiale ukrainienne Tchornohora au coeur de l’Ardèche.

Hania Pinkowicz a passé son adolescence dans un monastère catholique du rite byzantin dont l’Higoumène était iconographe. Dès son plus jeune âge, Mme Pinkowicz baigne dans le monde des icônes; après avoir été l’élève du Père Georges Drobot, prêtre orthodoxe de Paris, elle entreprend des études et des séjours dans divers monastères en Grèce, en Bulgarie, en Roumanie, en Yougoslavie, en Ukraine. Elle étudie la théologie dans les Communautés chrétiennes universitaires; en 1987, elle ouvre un atelier et y enseigne l’art de l’icône.

Contact :
Hania Pinkowicz, diplômée de la Métropole de Kiev-Lviv (Ukraine)
et professeur à la cathédrale Gréco-Catholique St Vladimir Le Grand à Paris.
11, rue aux bœufs
27710 St Georges Motel
Tel : 02 37 50 20 42
Portable : 06 84 81 30 91

à visiter :
Musée de Beaux-Arts de Kiev
Volyn ikona

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Sources :
ugcc-cathedrale-paris.org.ua
dom.tourelles.free.fr
abbaye-limon-vauhallan.com
consulat-ukraine-lyon.over-blog.com