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Après des études de gestion, de cinéma et de sociologie, Bénédicte Banet commence sa carrière journalistique à l’international en suivant la dislocation de l’URSS au début des années 90. En France, elle se spécialise dans les conflits sociaux et devient la première femme Journaliste Reporter Images à couvrir le Paris-Dakar. Free-lance, elle travaille comme Journaliste Reporter d’Image pour France Télévision, la RTS, la RTBF et les agences de presse CAPA et 17 JUIN Media… En 1998, elle crée la société de production InSitu pour assurer les tournages news et magazines des chaînes étrangères ainsi que la réalisation de films d’entreprise. Depuis 20 ans, Bénédicte assure également la formation des reporters au CFPJ Paris. Passionnée par le documentaire, elle réalise et produit des projets « coup de cœur » tel que Plumes en exil (ARTE) et Vanuatu, le peuple de feu (Canal+, National Geographic), Prix spécial du Jury au festival ethnographique Ekoptofilm de Bratislava.
En 2013, elle a finalisé son film « Holodomor, le génocide oublié ».
– Quelle place ce documentaire occupe-t-il dans votre carrière ?
Ce film est pour moi un défi. Le premier défi était d’amener le projet de documentaire à son aboutissement, cette étape est atteinte pour la commémoration du 80ème anniversaire du Holodomor. Le deuxième défi est celui de la diffusion en télévision ou en salle pour toucher le maximum de personnes.
Ce film est dédié à tous les survivants que j’ai rencontrés. Ils m’ont touchée par leur émotion, leur souffrance mais aussi leur combativité et leur dignité.
– Votre démarche est-elle d’essence historique, mémorielle ou sociologique ?
J’ai voulu traiter ce film au-delà d’un film historique, comme un film de société. Archives historiques, analyses de spécialistes s’intercalent avec le ressenti des ukrainiens d’aujourd’hui, leur vie au quotidien. Car la survie pour tout ukrainien de la ville ou de la campagne qui ne soit pas liée à l’économie mafieuse, dépend des produits de la terre, tout comme dans les années 30.
Ce film est pour moi un devoir de mémoire. La réalité du monde géopolitique aujourd’hui (comme par exemple en Somalie, en Syrie) montre que l’utilisation de la famine comme outil politique et arme de guerre est malheureusement toujours d’actualité.
En tant que citoyen d’un pays démocratique on ne peut rester endormi dans notre confort et laisser le monde se déchirer. Nous sommes tous concernés par l’histoire des autres. Le totalitarisme, quelle que soit la forme qu’il prend, doit être combattu.
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