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Le film Butterfly vision de Maksym Nakonechnyi à voir lors du Festival de Cannes, sélectionné dans la section Un certain regard.
Maksym fait partie de ces artistes, encore nombreux, qui ont décidé de rester dans la capitale ukrainienne pour documenter l’état de siège. « Nous essayons de filmer tout ce qui est possible, sans traquer les breaking news, raconte-t-il. Nous cherchons avant tout à évoquer l’histoire des gens, à montrer combien cette guerre est sauvage et injuste pour eux. Et, bien sûr, nous faisons ce que nous pouvons pour aider la population, pour répondre aux besoins de soldats. »
Que fera-t-il de ces images ? « Peut-être donneront-elles naissance à des courts-métrages ou à un documentaire ? Peut-être aussi rassemblerons-nous nos efforts, avec les collègues de Tabor, pour créer un projet commun. Mais notre but initial c’est de créer des archives. » Témoigner, pour contrer les ravages de la propagande russe, insiste celui qui n’a pas non plus chômé pour aider la presse internationale venue couvrir les événements. « Quand on voit la puissance de la propagande de Poutine, il faut marteler les faits. »
Se battre arme au poing ou créer ? Le dilemme s’est posé dès les premiers jours du conflit pour nombre de ses pairs artistes. Certains ont tranché pour le front. D’autres pour la résistance artistique. « Ces choix sont profondément individuels. Mais quelle que soit la réponse, l’essentiel est de rester conscient et concentré. » L’idée de fuir l’a à peine effleuré. « A dire vrai, le troisième jour de l’invasion, quand les saboteurs russes sont devenus très actifs dans les rues de Kyïv, nous avons envisagé de nous retirer en banlieue, ou dans les environs. »
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